luciferia Membre Inactif
Messages : 17 Date d'inscription : 30/12/2010 Age : 34 Localisation : STRASBOURG
| Sujet: Kirk, le pasteur luciférien : première partie Ven 31 Déc - 10:55 | |
| Kirk, le pasteur luciférien
Il existe en Écosse, dans le vieux cimetière d’Aberfoyle, une tombe pas comme les autres: celle du révérend Kirk, dont la mort énigmatique, survenue en 1692, prouve peut-être la proximité d’un monde terrifiant qu’il nous est difficile de concevoir.
Pour les habitants d’Aberfoyle," le Diable" existe, et depuis des générations on apprend à se protéger des maléfices de la nuit, à combattre les entités qui courent dans la lande, les « puks » et les « leprechaums » dont les contes de fées présentent seulement l’aspect malicieux et inoffensifs. (Ces êtres de la mythologie appartiennent au monde élémental, au même titre que les gnomes, les elfes ou les lutins).
C’est ainsi que le révérend Kirk fut très tôt familiarisé avec" la magie diabolique", et les preuves qu’il obtint au cours de ses pratiques renforcèrent en lui l’idée d’un monde soumis à des lois que nous ne comprenons plus. Il comprit qu’il lui fallait se concilier ces puissances de la nuit, plutôt que de les combattre inutilement.
N’avait-on pas travesti au cours des âges leur nature sacrée, et cela au nom du christianisme, afin d’alimenter les grands bûchers de l’inquisition?
Pour réparer le tort fait à l’antique magie, Kirk écrivit un ouvrage où il étudia les méthodes et organisations des esprits de la nature, L’Organisation secrète, dont la première édition ne fut publiée qu’en 1815 (The Secret Commonwealth. Cent pages seulement ont été imprimées et sont devenues extrêmement rares. On peut examiner une traduction française de Remy Salvator, publiée en 1826, à la bibliothèque nationale de Paris). A la différence des nombreux spéculateurs de l’Occulte, Kirk ne décrivait pas ce qu’il savait avoir vu, c’est à dire son expérience immédiate.
Cette expérience, il entendait la rendre possible en multipliant les pactes d’alliance avec les esprits qui hantaient la lande d’Aberfoyle « Je suis l’un d’eux, je leur appartiens », avouait-il parfois lorsqu’il rentrait de ses étranges promenades nocturnes.
Un soir de novembre 1688, il décida qu’il lui fallait gagner la « Colline des Fées », située au centre de la petite vallée qui borde Aberfoyle. Ce qu’il fit, malgré l’opposition de son entourage qui ne comprenait pas la raison de ce départ précipité sur lequel il gardait le silence.
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